Le 11 octobre 2012, un chauffeur routier aguerri roule en direction de Rouen (Seine-Maritime). Devant lui, un camion benne fait un écart pour éviter une voiture arrêtée sur la route. Son conducteur vient de téléphoner aux services de secours car il est en panne. Le choc est inévitable.
La police, arrivée sur les lieux, procède à l'examen des faits tandis que les pompiers portent secours au conducteur du véhicule percuté, lequel décédera quelques jours plus tard.
Pas de bande d'arrêt d'urgence
Les examens sanguins pratiqués sur le chauffeur routier montreront une absence totale d'alcoolémie. Il n'a pas non plus consommé de produits stupéfiants. L'enquête de police prouve par ailleurs qu'il n'était pas en excès de vitesse. Si l'axe où s'est produit le drame avait eu une bande d'arrêt d'urgence, cela aurait sûrement permis au conducteur de s'y garer et d'éviter l'accident.
Lors du procès du chauffeur routier, mercredi 17 mai 2017 à Rouen, chacun s'accorde à reconnaître que la circulation était parfaitement fluide au moment des faits. Pour le Ministère Public, "Il s'agit là d'un dramatique concours de circonstances". La défense du prévenu souligne que "c'est une terrible coïncidence de faits dont le prévenu ne saurait être responsable".
Après délibération, le tribunal relaxe le prévenu des faits qui lui sont reprochés et regrette que ce dossier n'ait pas été jugé plus tôt, laissant les parties concernées face à leur douleur.
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