Le statut de "meilleur joueur" ou de "meilleure joueuse" de tennis du monde ne semble pas facile à assumer ces temps-ci et Murray, comme Kerber, ont le plus grand mal à confirmer en 2017 leurs exploits de 2016.
Pour son entrée en lice au Foro Italico, l'Allemande a ainsi été balayée 6-4, 6-0 en moins d'une heure par la jeune Estonienne Anett Kontaveit, 68e mondiale et sortie des qualifications.
Victorieuse de deux tournois du Grand Chelem l'année dernière (Open d'Australie et US Open), Kerber vit une saison difficile, avec une seule finale disputée, et perdue à Monterrey.
"Cela n'est pas le meilleur des moments mais je dois chercher des solutions. Je ne bouge pas très bien, je ne me sens pas très bien sur la terre battue. Je vais rentrer à la maison et réfléchir à ce que je peux faire pour être mieux à Paris", où Roland-Garros débute le 28 mai, a expliqué la N.1 mondiale, qui a évoqué la particularité de son nouveau statut.
"C'est une nouvelle situation d'être N.1 et on ne peut pas ne pas y penser, même si c'est un privilège. C'est un peu difficile parce qu'il y a plus d'attention. Mais ça fait partie de la vie des meilleurs joueurs", a-t-elle dit.
Rapide pour Nadal
Même s'il n'est plus que N.4 à l'ATP, Rafael Nadal sait, lui, parfaitement ce que signifie être tout en haut du classement. Mercredi, il n'a pas pu dire grand-chose sur son match, remporté face à son compatriote Nicolas Almagro, contraint à l'abandon pour une blessure à un genou alors qu'il était mené 3-0 au premier set.
Alors Nadal, qui fait figure de grand favori pour un 8e sacre à Rome et affrontera l'Américain Jack Sock en 8e de finale, a parlé de la vie de N.1 mondial, lui qui l'a été pendant 141 semaines.
"Je ne sais pas ce qui se passe. Etre N.1 mondial ne devrait pas te faire jouer mal mais il est évident qu'il est très difficile de rester au top physiquement et mentalement, semaine après semaine", a-t-il expliqué.
Que ce soit chez les hommes ou chez les femmes, les autres principaux favoris se sont imposés mercredi: Pliskova, Venus Williams et Halep dans le tableau féminin, ou Nishikori, Raonic et Del Potro pour les messieurs.
Mais il n'y a pas que les N.1 qui ont déjà disparu à Rome. Il n'y a plus non plus la moindre Française dans le tableau après les éliminations, mercredi, d'Alizé Cornet et Caroline Garcia.
Cornet, 42e mondiale, a été éliminée par l'Ukrainienne Elina Svitolina (11e et tête de Série N.8), qui s'est imposée 6-4, 7-6 (13-11).
Garcia (24e) s'est ensuite inclinée en trois sets et plus de deux heures de jeu face à l'Australienne issue des qualifications Daria Gavrilova, 7-5, 3-6, 6-3.
A LIRE AUSSI.
Open d'Australie: les Français Garcia et Paire éliminés au 3e tour
ATP/WTA - Miami: l'ogre Federer retrouve la montagne Nadal
Tennis: Cibulková remporte le Masters face à Kerber, "le plus beau titre de ma vie"
Tennis: l'alerte Murray a fonctionné pour les cadors à Indian Wells
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.