Cinq mois et deux semaines. Vanessa Melet, jeune femme de 37 ans, a disparu le 6 décembre 2016 au matin à Langrune-sur-Mer, près de Caen (Calvados). Une disparition très rapidement considérée comme inquiétante par la gendarmerie du Calvados. "Ma fille est sortie toute seule, à pied de chez nous à 7h30. Quand on ne l'a pas vu rentrer, on a aussitôt appelé. À 11h, les recherches ont débuté", explique Annick, la maman de Vanessa.
Une implication et une rapidité des enquêteurs qui rassurent. "Au début de l'enquête, ils étaient là tous les jours, ils ont fait un travail considérable".
Un dialogue permanent
Depuis ce 6 décembre 2017, la mère de Vanessa se repasse en boucle les instants qui ont précédé le départ de sa fille. Au moindre doute, à la moindre information, elle tient informé les enquêteurs. La pédagogie et la discussion entre les gendarmes et la famille est un facteur clé pour l'avancée de l'enquête.
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"Au début de sa disparition on recevait beaucoup d'appels de personnes qui disaient avoir vu Vanessa. À chaque fois on transmettait tout à la brigade et ils creusaient les pistes. Ils n'ont rien négligé". Même quand les enquêteurs se sont intéressés au cercle familial de Vanessa, "ils nous ont tout expliqué. Pourquoi ils nous auditionnaient, comment ça allait se passer". Un dialogue nécessaire qui raccroche cette mère de famille à sa fille.
Un appel chaque semaine
Cinq mois et deux semaines plus tard, l'enquête ne s'est pas arrêtée. À la Section de recherche de Caen, une équipe s'occupe toujours de chercher Vanessa. "En avril, un hélicoptère a resurvolé toute la zone", explique sa mère, toujours emplie d'espoir. "Chaque semaine, la gendarmerie m'appelle juste pour me tenir informée. Même s'il n'y a rien de nouveau, ils m'appellent quand même".
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Un coup de fil attendu par la maman de Vanessa, "ça me rassure. Ils sont toujours là, ils s'occupent de ma vie". Bien sûr elle ne peut s'empêcher de les questionner sur l'enquête et toujours la même réponse : "ils ne veulent pas me dire sur quelles pistes ils sont et c'est bien normal ils se doutent bien que je prendrais ma voiture et j'agirais". Dans ce genre de cas, aucune cellule psychologique n'est mise en place et la mère de Vanessa n'a pas voulu avoir d'aide. "Je reste chez moi, je me préserve et surtout je préserve ma fille".
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