"Les Français ont choisi le 7 mai dernier l'espoir et l'esprit de conquête", a déclaré le nouveau président de la République.
"La responsabilité qu'ils m'ont confiée est un honneur dont je mesure la gravité. (...) Le monde a besoin de ce que les Françaises et les Français lui ont toujours enseigné: l'audace de la liberté, l'exigence de l'égalité, la volonté de la fraternité", a poursuivi M. Macron.
"Depuis des décennies la France doute d'elle-même: elle se sent menacée dans sa culture, dans son modèle social, dans ses croyances profondes, elle doute de ce qui l'a faite. Voilà pourquoi mon mandat sera guidé par deux exigences. La première sera de rendre aux Français cette confiance en eux depuis trop longtemps affaiblie", a ajouté le chef de l'Etat.
"Je convaincrai nos compatriotes que la puissance de la France n'est pas déclinante, mais que nous sommes à l'orée d'une extraordinaire renaissance, parce que nous tenons entre nos mains tous les atouts qui feront et qui font les grandes puissances du XXIe siècle". "Pour cela, je ne céderai sur rien des engagements pris vis-à-vis des Français", a assuré M. Macron.
"Tout ce qui concourt à la vigueur de la France et à sa prospérité sera mis en oeuvre. Le travail sera libéré, les entreprises seront soutenues, l'initiative sera encouragée. La culture et l'éducation, par lesquelles se construit l'émancipation, la création et l'innovation seront au coeur de mon action".
"L'Europe dont nous avons besoin sera refondée et relancée car elle nous protège et nous permet de porter dans le monde nos valeurs", a par ailleurs promis le nouveau président.
"Nos institutions, décriées par certains, doivent retrouver aux yeux des Français l'efficacité qui en a garanti la pérennité. Car je crois aux institutions de la Ve République et ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour qu'elles fonctionnent selon l'esprit qui les a fait naître", a assuré M. Macron.
Le nouveau chef de l'Etat a salué les efforts "remarquables" de ses prédécesseurs: le général de Gaulle "qui oeuvra pour redresser la France et lui rendre son rang dans le concert des nations"; Georges Pompidou "qui fit de notre pays une puissance industrielle majeure"; Valéry Giscard d'Estaing "qui sut faire entrer la France et sa société dans la modernité".
M. Macron a ensuite mentionné "François Mitterrand qui accompagna la réconciliation du rêve français et du rêve européen"; Jacques Chirac "nous donnant le rang d'une nation sachant dire non aux prétentions des va-t-en guerre"; Nicolas Sarkozy "ne comptant pas son énergie pour résoudre la crise financière qui avait si violemment frappé le monde. Et je songe bien sûr à François Hollande faisant oeuvre de précurseur avec l'accord de Paris sur le climat et protégeant les Français dans un monde frappé par le terrorisme", a dit M. Macron.
A LIRE AUSSI.
A Hénin-Beaumont, des militants "persuadés" de la victoire de Le Pen
L'intervention d'Alain Juppé, qui ne sera pas candidat
Après le choc Trump, Obama à Athènes pour parler démocratie
Signes religieux en entreprise: pas de révolution, mais une possible clarification
Premier grand oral pour Marine Le Pen, questionnée sur son programme
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.