Le 15 février 2016, Harouna Diallo, 22 ans, entre par effraction dans l'enceinte d'une propriété privée à Sotteville-les-Rouen (Seine-Maritime). Il aperçoit d'abord un cabanon dont il force la porte, puis brise une fenêtre de la maison et y pénètre, volant tout ce qu'il trouve : chéquier, appareils photo, tablette multimédia et clés USB.
Le propriétaire de la maison s'aperçoit du vol de ses biens le lendemain et dépose plainte. Les enquêteurs relèvent des traces de sang sur les éclats de verre de la fenêtre brisée. Une recherche ADN conduit à l'identification du malfaiteur, bien connu de la Justice, puisque son casier judiciaire est lourdement chargé: il a déjà été condamné en 2015 pour des faits similaires, et plusieurs condamnations y ont été portées depuis quelques années pour outrages, usage de stupéfiants et rébellion.
Huit mois de prison
C'est donc en récidive légale qu'il commet ce nouveau délit. Mais il semble néanmoins confondre ce dernier méfait avec les délits antérieurs pour lesquels il a été condamné, et ne pas comprendre la raison de sa présence à l'audience de ce jour, vendredi 12 mai 2017.
Pour le Ministère public, "les faits sont reconnus a minima, mais réels". En l'absence de sa défense, un casier judiciaire trop fourni amène le Tribunal à décider d'une peine de huit mois de prison ferme à son encontre, et à 500 euros de dommages et intérêts à la victime.
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