Au lendemain de la victoire d'Emmanuel Macron et de l'appel qui avait été lancé que Parti Socialiste de faire barrage au Front National autour de sa candidature, la question du positionnement de la gauche pour l'élection qui s'annonce faisait débat dès dimanche soir.
Laura Slimani refuse d'entretenir "la confusion entre la droite et la gauche"…
Pour Laura Slimani, conseillère municipale à Rouen mais surtout membre de l'équipe de campagne de Benoît Hamon, l'attitude à adopter est claire. "Je ne pense pas qu'il soit sage d'entrer dans une majorité présidentielle portée par Emmanuel Macron car son projet n'est pas un projet de gauche mais centre droit, libéral économiquement, qui prône une libéralisation massive du marché du travail et un grand plan d'austérité…"
Pour l'élue, "faire cela serait s'inscrire dans la confusion qui existe entre la droite et la gauche, qui s'est accentuée ces dernières années et qui a fait monter le FN. Aujourd'hui, il faut travailler à des candidatures d'unité entre socialistes, écologistes, communistes, insoumis pourquoi pas."
Dimanche: protéger la démocratie. Lundi: se servir de la démocratie pour faire renaître l'espérance à gauche. #UnVoteNeVautPasAdhésion #7mai
— Laura Slimani (@LauraSlimani) 5 mai 2017
... d'autres appellent à construire des compromis
Son de cloche bien différent en revanche pour la majorité des élus seinomarins. Valérie Fourneyron, candidate à sa réélection dans la première circonscription assure elle que "ce qui est essentiel, c'est l'avenir du pays et que ce quinquennat soit une réussite pour le président de la République. Il faut donc qu'à l'occasion de cette majorité qui viendra au Parlement, il y ait la possibilité de construire des compromis, un projet pour la France qui puisse rassembler largement. Je ne serai jamais en opposition avec ce qui est dans l'intérêt du pays" a précisé l'ancienne ministre de François Hollande.
Je souhaite au nveau PR de réussir quinquennat ds sens du progrès partagé pr le + grand nombre. Ce résultat nous oblige collectivement 2/2
— Valérie Fourneyron (@vfourneyron) 7 mai 2017
Une position de compromis sur laquelle la rejoint notamment Nicolas Rouly, chef de file du PS en Seine-Maritime. "À mes yeux, les Français souhaitent aujourd'hui le pluralisme, analyse-t-il. Nous avons participé à cette bataille contre le FN, il faut aussi être demain les acteurs des cinq prochaines années. Nous devons apporter notre contribution à la mobilisation collective qui doit faire réussir notre pays."
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