Une information judiciaire a été ouverte par le parquet de Paris pour "entreprise individuelle terroriste" et "tentative d'intrusion sur un terrain militaire". L'ancien soldat de 34 ans a été placé en détention provisoire à l'issue de sa garde à vue, lundi 8 mai 2017.
Des aveux
L'enquête se poursuit pour tenter de déterminer s'il était sur le point de commettre une action violente ou s'il faisait des repérages. Vendredi 5 mai 2017, il avait été arrêté vers 5H30 en tenue de combat, portant les insignes du groupe EI, alors qu'il regagnait son véhicule garé en bordure de la base aérienne 105 d'Évreux (Eure). Le suspect décrit comme instable psychologiquement a reconnu en garde à vue avoir envisagé de commettre un attentat au nom de l'organisation jihadiste État Islamique.
Des liens avec EI encore à prouver
Selon les premiers éléments de l'enquête, l'homme semble avoir mené son projet de manière solitaire, sans complicité ni lien établi avec l'organisation jihadiste. D'où le recours à la rare qualification d'entreprise individuelle terroriste. Quoi qu'il en soit, l'homme qui, rappelons-le, n'était pas fiché S, était sous étroite surveillance depuis 2014 en raison de sa radicalisation. En 2015 et 2017, son domicile, de Veulette-sur-Mer (Seine Maritime) avait même fait l'objet de deux perquisitions administratives.
Avec AFP
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