La Seine-Maritime a suivi la tendance nationale et a placé Emmanuel Macron en tête des suffrages. Ce dimanche 7 mai 2017, pour le second tour de l'élection présidentielle, le candidat d'En Marche termine en tête des suffrages avec 60,41% des suffrages exprimés.
Votes nuls et abstentions
Comme attendu, l'abstention et les votes nuls et blancs ont été du rendez-vous, surtout après l'absence de consignes claires de Jean-Luc Mélenchon qui avait un très bon score dans le département au premier tour. Sur les quelque 880 000 inscrits sur les listes, 669 140 se sont déplacés aux urnes et près de 81 000 d'entre eux ont voté nul ou blanc soit près de 13% des votants.
Pour Damien Adam, référent du mouvement En Marche dans le département, cette victoire est la preuve que "tout le contexte politique évolue et que tout est en train de bouger". Pour Nicolas Rouly, secrétaire fédéral du PS, "le bipartisme est mort" et ces résultats montrent que "la gauche et la droite traditionnelles sont fragilisées".
Invités autour du plateau de Tendance Ouest, de nombreux responsables politiques locaux ont salué la victoire d'Emmanuel Macron. Mais certains, à l'image de la sénatrice UDI Catherine Morin-Desailly, ont mis la pression sur le nouveau président : "Ces cinq années vont devoir être réussies par Emmanuel Macron, sinon c'est Marine Le Pen à l'Élysée la prochaine fois."
Déjà tournés vers les législatives
La victoire d'Emmanuel Macron étant attendue suite à l'appel de nombreux partis à faire barrage au Front National, tous les partis sont déjà tournés vers les élections législatives des dimanches 11 et 18 juin prochains. Marie-Hélène Roux (Les Républicains), dont le candidat a échoué à rejoindre le second tour, pense "pouvoir créer la surprise sans rejoindre une majorité présidentielle". Damien Adam est convaincu de la capacité de son mouvement de rafler la mise aux législatives et de "gouverner avec un panel de profils différents".
Le sénateur PCF de Seine-Maritime Thierry Foucault estime, lui, que la bataille n'est pas terminée : "Quand j'entends les idées du FN, je me dis qu'il y a urgence à se rassembler avec tous ceux qui veulent porter des idées neuves". Un avis pas forcément partagé par Lionel Descamps, candidat sur la première circonscription pour la France Insoumise et qui assure qu'il "n'y aura pas d'accords locaux, pas de tambouille".
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