Dans la Manche, les réactions se sont multipliées dimanche 7 mai 2017 après l'élection d'Emmanuel Macron à la présidence de la République. Florilège.
Dans ce département, les résultats se rapprochent des résultats nationaux : à 21h45, Emmanuel Macron était à 66,05%, contre 33,95 pour sa concurrente Marine Le Pen (les résultats en temps réel ici).
"Pas une surprise"
Sur le plateau de Tendance Ouest à Saint-Lô (Manche), plusieurs voix se sont faites entendre, et tous les intervenants ont insisté sur l'importance des législatives à venir. Tous avaient un point d'accord, résumé par le député LR Guénhaël Huet : "ce résultat n'est pas une surprise."
"Un accident"
Ce qui diffèrent, ce sont les stratégies pour les législatives. Certains, comme Philippe Gosselin (député, LR) ou Philippe Bas (sénateur, président du département de la Manche) appelaient à une opposition "républicaine" : "pour l'alternance." Pour Guénhaël Huet "je crois qu'il n'y a pas eu d'adhésion à Monsieur Macron. Les élections législatives seront une autre élection", après "une conjoncture politique accidentelle", selon Philippe Bas
Des questions
Du côté de la gauche, on a voté pour Macron "avec un doliprane", explique Miloud Mansour (FDG). Objectif désormais : les législatives. Pour Bertrand Hulin (Front de Gauche) : "on a évité le pire. Le 3e tour, ce sont les législatives." Des questions restent en suspens. Pour Christine Le Coz (PS Manche) : "On recompose, mais on recompose comment ? Aujourd'hui quel est le projet d'Emmanuel Macron ?"
Des soutiens heureux
Les soutiens du nouveau président de la République se réjouissent évidemment. Pour Jean-François Le Grand, ancien président du département de la Manche : "Macron est jeune, il aura plus facilement de l'audace et de la volonté, pour réussir ce qu'il veut entreprendre. Un mouvement est lancé."
Le FN, seule force d'opposition ?
Enfin, du côté du FN, on se revendique comme la seule force d'opposition : "On atteint presque le double de 2012. Nous progressons partout et toujours. Nous sommes la principale force d'opposition. Comment les Républicains, qui ont soutenu Macron, pourraient-ils le faire ?" interroge Franck Simon, candidat FN dans la première circonscription de la Manche.
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