L'ancien militaire radicalisé interpellé vendredi 5 mai 2017 à l'aube aux abords de la base aérienne militaire d'Évreux (Eure) a reconnu, en garde à vue, avoir envisagé de commettre une attaque au nom du groupe jihadiste État islamique. Il a expliqué avoir envisagé, faute de pouvoir se rendre en Syrie, de passer à l'acte en France.
Déclaration d'allégeance
Conformément à ses premières réponses aux enquêteurs, une déclaration d'allégeance à l'organisation jihadiste de l'État Islamiste a été retrouvée sur la clé USB saisie dans sa voiture, des armes et des munitions avaient été retrouvées dans un fourré en bordure de la base aérienne.
Repérage ou passage à l'acte immédiat?
Le suspect, 34 ans, faisait l'objet d'une étroite surveillance depuis 2014 en raison de sa radicalisation.
Les enquêteurs cherchent encore à déterminer s'il était sur le point de commettre une action violente ou s'il faisait des repérages.
La base aérienne, un lieu sensible très protégé
La base aérienne d'Évreux (Eure) comporte une zone discrète et très protégée qui accueille une escadrille de l'armée de l'air dédiée au service action de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE). C'est aussi sur cette base que stationne l'A330 utilisé par le président de la République.
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