Vers 19 heures, une quinzaine de militants du Gud, syndicat étudiant d'extrême droite, "ont pénétré dans le local où se trouvaient quatre personnes", ont "jeté des tracts et des faux billets à l'effigie d'Emmanuel Macron et ont craché sur la vitrine en partant", a relaté la même source.
Selon la Sûreté départementale, chargée de l'enquête, les témoins ont reconnu les insignes du Gud sur les vêtements des assaillants. La section lyonnaise du Gud a annoncé sur ses comptes Twitter et Facebook s'être "rendue devant la permanence +En Marche+ afin de rappeler que Macron est le candidat des puissances financières".
Selon la police, des fumigènes ont aussi été lancés à l'intérieur de cette permanence située dans le deuxième arrondissement. Deux plaintes ont été déposées.
La façade du local de campagne d'En Marche! à Lyon, le seul situé hors de Paris, avait déjà été visée le 29 avril par un jet de peinture et elle est régulièrement la cible de crachats, a indiqué à l'AFP le référent du mouvement En Marche! dans le Rhône et la métropole de Lyon, Bruno Bonnell.
Une permanence du Front national à Villefranche-sur-Saône (Rhône) a également été dégradée en fin de semaine. La vitre du local, située devant le rideau de fer, avait été brisée en deux endroits, selon la police et le parti.
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