Le 24 juin 2016, une infirmière en néonatalogie du Groupe hospitalier du Havre (GHH) mettait fin à ses jours à son domicile. Elle était en couple et mère de deux enfants. Dans une lettre elle expliquait subir un important stress professionnel et qu'elle avait "le sentiment d'avoir fait quelque chose de grave".
L'accident du travail acté par une commission paritaire
La CGT et SUD, via le Comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail, avait demandé une enquête administrative menée par une commission paritaire. Cette dernière a classé le décès de l'infirmière en accident du travail. La direction du GHH a suivi l'avis de la commission.
Une reconnaissance pour toutes les équipes médicales
Un communiqué de la CGT et SUD précise que cette reconnaissance d'accident "apporte une réponse au compagnon et aux enfants de [la victime], soulage les équipes et démontre que le risque psycho-social est bien réel à l'hôpital".
Le décès de l'infirmière havraise avait fait partie d'une vague de suicides l'été dernier, dans le personnel infirmier en France, notamment à Toulouse, à Saint-Calais, près du Mans, et à Reims.
avec AFP
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