Il y avait du beau monde ce jeudi 4 mai 2017 à Canteleu (Seine-Maritime). À quelques jours du second tour de la présidentielle, le Premier ministre Bernard Cazeneuve était en meeting, accompagné du ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll et de la Secrétaire d'État en charge des collectivités territoriales, Estelle Grelier.
Arrivée de @BCazeneuve à Canteleu pour un meeting pour "dire non au FN" #Presidentielle2017 pic.twitter.com/QCcSgbimcn
— Tendance Ouest (@tendanceouest) 4 mai 2017
Faire barrage au FN
Devant 200 militants, l'ancien maire de Cherbourg a tenté de convaincre les socialistes de faire "un choix clair" pour contrer le Front national. "Dimanche, c'est une certaine conception de la République qui se joue". Pour lui, le débat de mercredi a révélé, "derrière le sourire figé" de Marine Le Pen "un parti qui a tombé le masque dans l'agression, l'insulte, la manipulation, le mensonge" face à "un candidat républicain, Emmanuel Macron."
"Je dis à tous ceux qui à gauche semblent hésiter", visant notamment Jean-Luc Mélenchon, qu'il n'y a pas "besoin d'une consultation pour savoir ce que nous devons faire moralement, éthiquement, politiquement" face à la présence de la candidate frontiste au second tour.
Défendre la gauche de gouvernement
De l'économie à la sécurité, Bernard Cazeneuve a passé une bonne partie de son discours à taper sur Marine Le Pen, tout en tentant de défendre le bilan de son gouvernement. "Soyons fiers de ce que nous avons accompli, nous n'avons pas à avoir honte, a-t-il assuré.
Après avoir fait applaudir François Hollande "qui a été un grand Président pour la France", il a affirmé que "pendant cinq années, nous avons été traités avec injustice (...) mais M. Macron ne trouvera pas à son arrivée à l'Élysée la situation désastreuse que nous avions trouvée en 2012".
Le Premier ministre a surtout invité les socialistes à rester mobilisés: "la France a besoin de ce que nous sommes, restez debout", notamment pour "la campagne des législatives au lendemain de l'élection présidentielle". Campagne pour laquelle Bernard Cazeneuve pourrait d'ailleurs être désigné chef de file.
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