Le 19 mars 2017, un ressortissant qui se dit algérien sans qu'on ait pu le prouver, est placé au Centre de rétention de Oissel (Seine-Maritime), dans l'attente du respect de l'obligation de quitter le territoire français, qu'il a reçue le 16 mars 2017. Ordre de partir lui avait déjà été signifié en 2015, mais il s'était caché et était recherché depuis. Finalement retrouvé, les autorités ont bien du mal à définir la véritable origine du prévenu. Celui-ci a en effet brouillé les pistes en produisant des documents inexacts au cours de l'enquête le concernant. Présenté au Consul d'Algérie dont il se dit originaire, on ne retient que des propos incohérents. Au Centre de Rétention de Oissel, il casse une fenêtre grillagée par énervement. Il est donc également poursuivi pour dégradation de bien public.
Pour le Ministère Public, " On se perd dans les déclarations contradictoires du prévenu". Pour sa défense, "le prévenu a simplement suivi son instinct, sans préméditation d'évasion". S'il est relaxé par le Tribunal pour la totalité des faits qui lui sont reprochés, il devra néanmoins quitter le territoire dans les meilleurs délais.
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