La police est appelée le 19 août 2016 à Saint-Etienne-du-Rouvray (Seine-Maritime) par la mère de la victime, la concubine de Dimitri Lecureur, 25 ans. Celui-ci l'a une fois de plus menacée de mort et a violenté son enfant.
Arrivés sur place, les policiers entendent des cris et des appels au secours. Les voisins désignent le prévenu comme l'auteur des faits. Il est placé en garde à vue, mais relativise ses gestes: "Je ne suis pas spécialement autoritaire, je n'ai donné que des claques", clame-t-il. Il est immédiatement placé en détention.
Un certificat médical atteste des coups reçus par l'enfant. Très vite après le début de leur vie commune, la violence s'est installée, mais le prévenu accuse sa concubine d'être violente aussi. Cependant, il reconnaît les menaces de mort, couteau à la main.
Tout le monde avait peur de lui
Le voisinage confirme que tout le monde avait peur de lui, il proférait menaces et insultes en permanence, profitant de l'état de faiblesse de sa victime, puisqu'en curatelle. Son casier judiciaire comporte huit condamnations pour vols et infractions diverses. Pour la partie civile, "la culpabilité du prévenu ne laisse place à aucun doute". Le Procureur rappelle que "les violences sont habituelles chez le prévenu, qui ne le reconnaît pas". Sa défense insiste sur "le contexte familial difficile avec une concubine fragile qui a engendré les dérapages du prévenu".
Le Tribunal le reconnaît coupable des faits qui lui sont reprochés et le condamne à 30 mois de prison dont six assortis du sursis, une mise à l'épreuve de deux ans et à l'interdiction d'entrer en contact avec la victime.
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