Le procès s'est ouvert à huis clos, mardi 2 mai 2017 à Versailles (Yvelines). L'accusé, 43 ans, natif d'Avranches (Manche), en détention provisoire à Bois-d'Arcy depuis trois ans, conteste les faits qui lui sont reprochés. Des faits d'une extrême gravité puisqu'il est accusé de viols et d'actes de barbaries.
Des sévices commis dans la Manche
Présentes à l'audience, deux des trois victimes présumées. L'une était institutrice à l'école de Goussonville (Yvelines), dirigée à l'époque des faits présumés par l'accusé. L'autre est une amie de la première, enseignante également, mais dans une autre école. L'accusé aurait usé de son "influence spirituelle" sur ses victimes pour les torturer, à l'aide d'une brosse à dents, de ciseaux ou encore d'aiguilles à tricoter, et les violer en leur expliquant qu'il s'agissait d'une thérapie visant à "exorciser" des agressions sexuelles qu'elles auraient subi dans leur famille.
Les faits se seraient déroulés à l'école privée Notre-Dame de la Sablonnière dont il était le directeur mais aussi chez les parents de l'accusé à Saint-Quentin-sur-le-Homme dans la Manche.
Il encourt la réclusion criminelle à perpétuité.
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