Se référant à ce discours de campagne du candidat Hollande qui faisait de la finance son "adversaire" sans nom et sans visage, Mme Le Pen a lancé lors d'un meeting à Villepinte à six jours du second tour: "Cette fois, il a un nom, il a un visage, il a un parti, et il présente sa candidature, et tous rêvent de le voir élu, et il s'appelle Emmanuel Macron".
"Hollande, pas très loin d'ici c'était au Bourget, disait: +mon véritable adversaire, il n'a pas de nom, pas de visage, pas de parti, il ne présentera jamais sa candidature, il ne sera jamais élu et pourtant il gouverne, cette adversaire c'est la finance", a-t-elle lancé, avoir après avoir égrené une longue liste de patrons français et de sociétés françaises qui soutiennent l'ex-ministre de l'Économie.
"Aujourd'hui, l'adversaire du peuple français c'est toujours le monde de la finance", a ajouté la candidate, appelant à "faire barrage à la finance, à l'arrogance, à l'argent roi".
En ouverture du meeting, Nicolas Dupont-Aignan, rallié à Marine Le Pen depuis vendredi soir, a appelé à choisir entre "la finance" de Macron et "la France". "Élire Emmanuel Macron c'est soumettre notre pays aux puissances d'argent et se résigner à la pire régression sociale depuis la Libération!", a lancé le président de Debout la France.
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