Les trois suspects ont été mis en examen pour association de malfaiteurs terroriste criminelle et acquisition, détention ou transport d'armes en relation avec une entreprise terroriste, a précisé cette source.
Comme l'avait requis le parquet de Paris, les trois suspects - un réfugié politique tchétchène de 24 ans et deux frères serbes du Kosovo, de 19 ans et 35 ans - interpellés mardi par la DGSI et le Raid dans la banlieue de Nancy, ont été placés en détention provisoire.
Ils sont soupçonnés d'avoir aidé Clément Baur, 23 ans, et Mahiedine Merabet, 29 ans, les deux suspects du projet d'attentat déjoué, notamment en fournissant les armes retrouvées lors de l'arrestation des deux hommes, le 18 avril à Marseille.
Les enquêteurs cherchent encore à déterminer le degré de connaissance que ces trois hommes avaient des projets de Merabet et de Baur, connu pour être un proche d'islamistes tchétchènes au contact desquels il s'est converti à l'islam en 2007 à Nice.
Deux autres hommes, également apparus parmi les contacts téléphoniques les plus fréquents des deux suspects, avaient été interpellés mardi près de Nancy et à Miramas (Bouches-du-Rhône). Ils ont été remis en liberté vendredi, faute d'éléments attestant de leur implication, a indiqué la source judiciaire.
Aucune cible n'a été à ce stade identifiée, mais les enquêteurs ont notamment retrouvé, dans les téléphones de Baur et Merabet, des photos prises dans des lieux de rassemblement ou des rues de Marseille, et des recherches internet sur certains bars marseillais.
Plusieurs éléments laissent penser que les deux hommes comptaient passer à l'acte dans cette ville ou ses environs et envisageaient plusieurs attaques, compte tenu de l'importance de leur arsenal.
Durant leur garde à vue, Clément Baur a affirmé qu'ils avaient renoncé à leurs projets d'action violente, selon une source proche de l'enquête.
Les deux hommes ont été mis en examen dimanche, notamment pour association de malfaiteurs terroriste criminelle, et écroués.
Avec leur arrestation, la menace terroriste avait fait irruption dans la campagne présidentielle, bouleversée deux jours plus tard par une nouvelle attaque jihadiste au cours de laquelle un policier a été tué sur les Champs-Élysées.
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