Le 8 décembre 2010, une victime porte plainte pour utilisation frauduleuse de sa carte bancaire. C'est sa banque qui l'a alerté, en lui demandant de valider un achat effectué sur Internet, à son nom. Il vérifie et constate que sa carte de paiement a disparu.
La banque lui fournit alors d'autres preuves d'achats effectués à l'aide de celle-ci. La police mène son enquête en contactant les différents sites Internet sur lesquels les commandes ont été passées. Ceux-ci communiquent le nom de l'acheteur et son adresse mail.
Il a été stagiaire dans une banque...
C'est ensuite le directeur d'un magasin Marché U à Rouen (Seine-Maritime) qui dépose plainte pour paiements rejetés à l'aide de cette même carte. Le 12 janvier 2011, une autre victime porte plainte pour le même motif. Ce sont 1 200 euros qui ont été ainsi prélevés sur son compte à son insu lors d'achats divers.
Le 20 janvier 2011, la police interpelle le voleur. Il vit chez ses parents. Il prétend ne pas comprendre ce qu'on lui reproche : "J'utilisais la carte bleue de mes parents", dit-il. Il reconnaît néanmoins que, alors stagiaire dans une banque, il relevait et mémorisait les codes des cartes de paiement des clients. La police questionne l'entourage du prévenu, il y règne une grande précarité. La partie civile demande "le remboursement de la totalité des sommes dépensées". Pour le Ministère public, "la préméditation est évidente, et la réitération des faits doit être sanctionnée".
Le Tribunal le reconnaît coupable et le condamne à six mois de prison avec sursis.
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