Le "routard du crime" a donné cette précision lors d'un échange avec le président de la cour d'assises, Gabriel Steffanus, qui l'interrogeait sur ses précédentes déclarations devant la même cour, lors de son premier procès avorté de 2014.
- "En 2014, (...) vous avez dit +oh là là, je risque gros+ et indiqué que vous étiez monté sur le talus, que vous aviez vu les deux enfants allongés sur le ballast, morts, et que vous vous étiez penché sur l'un d'eux", a rappelé le président.
- "Oui j'ai dit ça".
- "Vous en restez à cette version ?"
- "J'ai dit ça mais c'est pas vrai. Je suis pas monté (sur) le talus".
- "Donc en 2014 vous avez dit quelque chose de faux "?
- "C'est pas vrai".
- "Vous aviez aussi indiqué qu'il était 17h40 quand vous aviez vu les gamins, et avez même rajouté +j'en suis sûr+. Est-ce qu'a ce moment-là vous avez vu Patrick Dils ?", poursuit M. Steffanus.
- "Non".
- "Vous l'avez vu ?"
- "Non".
- "Vous êtes passé deux fois, vous l'avez rencontré ?"
- "Non".
Francis Heaulme, déjà condamné pour neuf autres meurtres, a montré par le passé qu'il entretenait un rapport trouble avec la vérité. "Des fois je dis la vérité, des fois je mens", a-t-il reconnu lors de ses auditions. "Pour faire l'intéressant".
Après cet échange, la cour devrait entendre mardi matin, par visioconférence, Patrick Dils, premier accusé dans cette affaire, qui a passé 15 ans en prison avant d'être acquitté en 2002.
Le procès doit durer jusqu'au 18 mai.
A LIRE AUSSI.
Double-meurtre de Montigny-lès-Metz: Francis Heaulme face aux juges
Meurtres de Montigny-lès-Metz: Heaulme jugé du 24 avril au 18 mai
La fusion avec le Racing 92, "un gros coup de couteau dans le dos" pour Camara (Stade Français)
Espagne: pour Zidane (Real), "ce n'est jamais acquis"
Fiona: avant le verdict, un flot de paroles mais toujours pas de vérité
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.