Mardi 25 avril 2017, à la sortie d'un restaurant universitaire à Caen (Calvados), des chercheurs interpellent les étudiants pour leur soumettre un questionnaire. Près de 48 heures après le premier tour de l'élection présidentielle, qui a accouché d'une finale entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen, ils questionnent le ressenti des citoyens inscrits sur les listes électorales. "L'idée est de voir si le mode de scrutin actuel, uninominal à deux tours, laisse beaucoup d'électeurs pas forcément satisfaits d'avoir voté utile", explique Isabelle Lebon, directrice-adjointe du projet d'étude.
Un problème d'unité nationale
Du côté des étudiants, l'intérêt vis-à-vis de l'expérience semble certain. "C'est important de s'interroger sur notre mode de vote, car si je trouve le système actuel adapté, il y a des choses à revoir comme le vote blanc", explique Marena. D'autres questionnent la représentativité actuelle. "Plus de 50 % des gens qui ont voté ne vont pas du tout avoir le président à qui ils ont donné leur voix, constate Hyacinthe. Et donc on peut s'interroger sur la représentativité". Il est suivi dans ce sens par Anne-Thérèse : "Il y a des gens qui ont voté et qui ne pourront pas voter ni pour Macron ni pour Le Pen et donc il y aura un problème d'unité nationale."
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