Ce sont des amis de l'homme qui ont averti la police de Phuket dans le sud du pays.
"Ils étaient déjà morts quand je suis arrivé" lundi après-midi, a déclaré à l'AFP le lieutenant Jullaus Suvannin, l'un des premiers sur les lieux du drame, ajoutant qu'un smartphone avait été retrouvé à proximité.
La police a expliqué que l'homme, Wuttisan Wongtalay, s'était disputé avec la mère de la petite fille, sans être en mesure de préciser s'il en était le père ou non.
Facebook a qualifié la vidéo "d'épouvantable". "Il n'y a pas de place pour des contenus de ce genre sur Facebook et elle a été retirée", a indiqué Facebook à l'AFP.
Ce meurtre survient quelques jours après celui de Cleveland aux Etats-Unis, où un homme de 37 ans avait tué un retraité, un homme pris au hasard dans la rue, et diffusé la vidéo sur Facebook. Après trois jours de traque, le tueur s'était suicidé.
Dans la foulée, le PDG de Facebook, Mark Zuckerberg, avait assuré que son groupe ferait tout son possible pour empêcher la répétition de telles tragédies.
Ces meurtres ne sont pas les premiers diffusés en direct sur internet. Cela a déjà été le cas en février pour un double meurtre perpétré à Chicago.
Le gouverneur de Phuket a appelé les Thaïlandais à ne pas partager le clip de quatre minutes du meurtre et du suicide, qui était toujours visible mardi après-midi sur le compte d'internautes thaïlandais.
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