Au sortir de la 19e défaite caennaise de la saison en 34 matchs, personne n'avait vraiment le coeur à la plaisanterie au moment de débriefer la prestation normande. Et pour cause, celle-ci fut tout bonnement honteuse. Et Patrice Garande n'a d'ailleurs pas éludé ce triste constat: " C'est probablement le plus mauvais match de la saison. On a été nul, bidon, catastrophique" a ainsi lâché un entraîneur caennais logiquement questionné sur son emprise sur le groupe, sur la faisabilité d'un maintien de plus en plus incertain et sur des prestations toutes plus faibles les unes que les autres. Mais comme souvent, l'entraîneur normand a détourné pas mal de réponses, expliquant seulement qu'il s'agissait "d'analyses de journalistes, pas d'entraîneur de football". Dont acte.
"On a été nul, bidon, catastrophique"
Il n'en demeure pas moins qu'il ne faut pas être bardé de diplômes pour analyser les prestations caennaises dans cette fin de saison. Et celle de la première période face à Nantes est justement faite par Garande lui-même: "En première période, on est en dessous de tout. On est passé totalement au travers. Je savais que les joueurs auraient un peu la trouille au départ. Mais on a la première occasion et j'aurai cru qu'elle nous aurait libérés. Au lieu de ça, on ne gagne pas un duel, on ne met pas une passe correcte. J'ai vu des chandelles qui sont passées au-dessus des tribunes. Je sais que ce n'est pas le niveau de mes joueurs mais c'est la réalité du soir. À la mi-temps, face à une équipe de Nantes dynamique et organisée, le match était déjà plié ".
"Dynamique, organisée", voilà effectivement ce qu'a montré l'équipe de Nantes. "Conquérante et solidaire", voilà ce que l'on pouvait légitimement attendre de celle de Caen. À l'image du MNK qui a joué la carte du soutien sans faille avant le match et qui, dégoûté par le rendu du premier acte a préféré se taire et observer le Drakkar caennais couler. Car bien au-delà de tout aspect technique ou tactique, c'est l'état d'esprit et le criant manque d'envie dont ont fait les protégés du président Fortin qui laisse pantois. Quid dès lors, de la fin de championnat?
Prendre 4 points d'avance sur le 18e avant la dernière journée
À quatre journées de la fin du championnat et sans lire dans le marc de café, la donne est simple: Caen doit gagner deux matchs pour espérer. Avec un menu composé de Marseille, Toulouse, Rennes avant d'aller finir la saison au Paris SG – avec en sus la pire différence de but du bas de tableau (-25)-, il faudra absolument compter quatre points de plus que le 18e au soir de la 37e journée pour être sûr du maintien. Tout autre scénario enverra le SM Caen au mieux en barrage, au pire en Ligue 2, directement. Mission impossible? Peut-être pas, car le foot sait réserver des surprises. "Mais pour faire les choses, il faut y croire" a conclu l'entraîneur caennais ce samedi soir 22 avril. Tel sera effectivement le seul message à délivrer pour cette fin de saison car pour l'instant, personne ne peut croire en une quelconque issue heureuse. Et ce, sans vouloir propager quelque "sinistrose" qui soit…
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