Donner son identité, glisser le bulletin dans l'enveloppe puis celle-ci dans l'urne, émarger... À chaque vote, le rituel est le même. Et à chaque fois, la bonne organisation du scrutin et le respect des règles reposent sur les épaules du président du bureau de votes et de ses assesseurs. C'est encore le cas dimanche 23 avril 2017 pour le premier tour de l'élection présidentielle.
"Les assesseurs sont là pour assister le président dans la bonne tenue du vote", décrit Philippe Leroy, le maire de la commune de Franqueville-Saint-Pierre (Seine-Maritime), près de Rouen. Au nombre minimum de deux, les assesseurs sont chargés de vérifier l'inscription des votants sur les listes électorales, de les faire émarger et de tamponner leurs cartes électorales.
Trouver des volontaires
N'importe qui peut être assesseur dans un bureau de vote. "Nous prenons des volontaires pour faire deux ou trois heures dans la journée. Une collaboratrice fait un planning des présences", donne en exemple Philippe Leroy, dont la commune compte quatre bureaux de vote. Forcément, ça fait beaucoup de volontaires à trouver. Mais Philippe Leroy a une botte secrète : "S'il n'y a pas assez de volontaires, on utilise les conseillers municipaux. Et ils n'ont pas le droit de refuser, sinon c'est une faute !"
Une fois passée la phase de vote, les assesseurs poursuivent leur mission au côté du président du bureau de vote pendant le dépouillement. Dans cette seconde phase clé du scrutin, leur rôle est de s'assurer qu'il n'y a aucune irrégularité.
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