À Saint-Étienne du Rouvray (Seine-Maritime), entre le 15 septembre 2016 et le 21 mars 2017, Antonio Lemos, 40 ans, se rend coupable de détention et de cession d'héroïne et cocaïne. C'est une lettre anonyme qui parvient à la Police le 26 décembre 2016 qui le dénonce, donnant son prénom, la description de sa voiture et son numéro de téléphone.
Vérification est faite auprès de son opérateur téléphonique, constatant des dizaines d'appels à des interlocuteurs dont certains sont connus de la Police et déjà condamnés pour usage ou trafic de stupéfiants. Le 2 mars 2017, les policiers interceptent des appels montrant clairement qu'une vente va avoir lieu. Son domicile est surveillé (il est en fait hébergé par sa compagne, propriétaire du véhicule).
Dénoncé par une lettre anonyme
Le 6 mars 2017, l'auteur de la lettre anonyme signale aux policiers de nouveaux changements de ligne téléphonique. Une balise de localisation est installée sous le véhicule de l'accusé, il est ainsi repéré dans une forêt et se rend dans une maison abandonnée. Il y est interpellé. La fouille de la maison est probante : on y retrouve plusieurs bocaux contenant de la drogue, on en trouve aussi cachée sous les vêtements du trafiquant. Tous ses contacts, entendus, le dénoncent comme leur fournisseur. Pour le Procureur, "le prévenu ne s'est pas inquiété de la récidive légale lors de ses agissements". Sa défense considère que "l'accusé n'est pas le seul acteur dans ce dossier, dont il ne peut assumer l'entière responsabilité ".
Reconnu coupable, le Tribunal condamne Antonio Lemos à dix-huit mois de prison ferme.
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