Outre Paris, où les manifestants convergeront à partir de 08H30 vers le Champ-de-Mars via le périphérique, des actions similaires devaient être menées à Lyon, Marseille, Toulouse et Nantes, à l'appel des deux principaux syndicats du secteur, le CNPA-Education routière et l'Unidec.
"On attend 2.000 à 3.000 véhicules à Paris et 5.000 au niveau national", a affirmé a l'AFP le président du CNPA, Patrice Bessonne, en demandant à être reçu à Matignon "pour avoir des réponses aux sérieuses questions que l'on se pose sur la dématérialisation et sur l'uberisation du secteur".
"Avec cette réforme, on est en train de mettre en péril la formation et donc la sécurité sur la route, et un secteur qui emploie 45.000 salariés", a dénoncé le secretaire général de l'Unidec, Jean-Pierre Lemmonier, présent porte d'Auteuil, dans le sud-ouest de la capitale, où une trentaine de véhicules étaient rassemblés vers 08H00.
Les patrons d'auto-écoles s'indignent notamment de la dématérialisation de l'inscription au permis de conduire, qui ouvre un peu plus la voie aux opérateurs en ligne et fait avancer leur métier vers une "uberisation".
Les deux syndicats avaient mobilisé plusieurs centaines de patrons d'auto-écoles dans une manifestation identique fin février 2016 pour demander notamment le report de la nouvelle épreuve du code de la route. Plus de 300 véhicules avaient défilé à Paris et plusieurs centaines dans d'autres villes de France, perturbant largement la circulation.
En 2015, la France comptait 11.000 exploitants d'auto-écoles, employant 25.000 salariés, enseignants et personnel administratif confondus.
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