"A domicile, on n'est plus chez nous !" Comme Clément Foucard, les supporters du FC Rouen (Seine-Maritime) sont nombreux à voir d'un mauvais oeil la cohabitation avec Quevilly Rouen Métropole dans leur antre historique de Robert Diochon. Depuis le rapprochement entre le FCR et feu l'US Quevilly, les Diables Rouges boudent le nouveau club de l'agglomération.
Pourtant, QRM a besoin d'un équipement de qualité pour espérer monter en Ligue 2 en fin de saison. D'où la belle enveloppe mise sur la table par la Métropole Rouen Normandie pour remettre Diochon au goût du jour et dans les normes. Depuis deux saisons, FCR et QRM cohabitent donc dans l'enceinte qui porte le nom du fondateur du club rouennais malgré quelques divisions d'écart.
Préconisation de la LFP
Mais une préconisation de la Ligue de football professionnel vient de mettre le feu aux poudres dans cette cohabitation déjà précaire. En effet, la LFP recommande à tous les clubs de Ligue 1 et de Ligue 2 d'être les seuls utilisateurs de leur stade. Diochon étant la seule enceinte apte à accueillir de la Ligue 2 dans l'agglomération, est-ce alors au FC Rouen de quitter les lieux ?
"C'est une recommandation, pas une obligation, souligne Clément Foucard, membre de la Fédération des Culs Rouges. Et puis il y a plein d'exemple au plus haut niveau de clubs qui cohabitent, comme à Milan en Italie." Les supporters de Diables Rouges demandent donc un maintien de la situation actuelle.
Concrétiser les négociations
En vue d'une montée de QRM qui devient plus concrète chaque semaine, des négociations ont commencé entre les deux clubs. C'est ce que confirme Michel Mallet, le président de QRM : "On discute, il y a une concertation. Le but est évidemment de trouver la meilleure solution pour tout le monde mais on ne peut pas en dire plus pour le moment. On verra si la montée est validée." Du côté de la Métropole, gestionnaire du stade, personne ne souhaite s'exprimer sur ce dossier pour le moment.
Les fans du FC Rouen craignent quand même pour leur avenir, eux qui sont souvent plusieurs centaines à soutenir une équipe pourtant au sixième échelon national. "Si on accepte d'aller jouer à la Petite Bouverie ou ailleurs rien qu'un match, c'est la porte ouverte pour nous chasser définitivement", craint Clément Foucard. Aux trois parties prenantes de prendre donc rapidement la bonne décision pour satisfaire tout le monde et ne pas plomber les ambitions des uns et des autres.
A LIRE AUSSI.
Près de Rouen, les travaux de rénovation du stade Diochon se précisent
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.
et les clubs résidants à la petite Bouverie, on en fait quoi ? ils dégagent pour laisser la place au FCR ?? Sacré jeu de chaise musicale