"Mes chers concitoyens, d'après les résultats non-officiels, le référendum prévoyant la présidentialisation du système s'est conclu par (une victoire du) oui", a déclaré M. Yildirim lors d'un discours de victoire depuis le quartier-général de son parti, l'AKP, à Ankara.
"Avec ce vote, une nouvelle page de notre démocratie s'est ouverte", a poursuivi le chef du gouvernement. "Ce référendum n'a pas de perdant. Le vainqueur, c'est la Turquie".
"Maintenant est venu le moment de la solidarité, de l'unité, d'être, tous ensemble, la Turquie", a-t-il ajouté.
Particulièrement virulente, la campagne pour le référendum a polarisé un pays déjà profondément divisé autour de la figure de M. Erdogan.
La révision constitutionnelle soumise au vote des Turcs dimanche prévoit le transfert du pouvoir exécutif au président, la suppression de la fonction de Premier ministre, et pourrait permettre à M. Erdogan de rester au pouvoir au moins jusqu'en 2029.
Pour M. Erdogan, 63 ans, cette mesure est nécessaire pour doter la Turquie d'un exécutif fort et stable au moment où le pays affronte des défis économiques et sécuritaires majeurs.
Mais ses détracteurs dénoncent un texte rédigé sur-mesure pour satisfaire les ambitions de M. Erdogan, accusé de dérive autoritaire, notamment depuis un putsch qui a failli le renverser en juillet.
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