Entre le 1er et le 15 novembre 2016, un homme de 33 ans sous contrôle judiciaire a l'obligation de justifier de son adresse en se présentant régulièrement au commissariat de Grand Couronne (Seine-Maritime). Il est en effet accusé d'agression sexuelle et a fait l'objet d'un enregistrement au fichier concerné. Depuis 2002, il cumule vingt-deux condamnations sur son casier judiciaire pour menaces de mort et tentative de viol sur mineur.
Le 16 novembre 2016, le commissariat est alerté d'un manquement du prévenu à la convocation qui lui est faite de s'y présenter. Il avait pourtant préalablement justifié d'une adresse chez une amie qui l'hébergeait. Vérification faite, il n'y est plus, et vit dans la rue, aux dires de l'amie.
Un prévenu insaisissable
Les policiers le recherchent alors activement. Il est interpellé le 13 avril et placé en garde à vue. On constate en outre une forte addiction à l'alcool en dépit d'une aide médicamenteuse. Il prétend avoir perdu sa carte d'identité et "avoir attendu d'en obtenir une nouvelle pour se présenter aux autorités".
Pour le Ministère Public, "le prévenu est insaisissable, il ne respecte pas ses obligations". Sa défense indique que "les circonstances n'ont pas aidé l'accusé à clarifier sa situation en toute bonne foi".
Jugé coupable des faits qui lui sont reprochés, le Tribunal le condamne à une mise à l'épreuve de six mois pour être en conformité avec la décision de justice et à l'obligation de fournir une adresse fixe.
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