Yeux gonflés, gêne respiratoire et mouchoirs. Chaque année, c'est la même rengaine. Alors que les beaux jours pointent le bout de leur nez, les pollens sont de retour et touchent de plein fouet les allergiques. "On rentre dans la période en ce moment, confirme Bernard Dollois, allergologue à Rouen (Seine-Maritime). Ça peut durer jusqu'en septembre mais les gens ne sont pas forcément allergiques à tous les pollens donc ils ne sont pas sensibles pendant aussi longtemps."
Dans l'agglomération et dans ses environs, certains pollens sont plus présents que d'autres. En tête, on trouve le frêne, le bouleau et les graminées, c'est-à-dire ceux que l'on trouve dans l'herbe et les prairies normandes. Évidemment, certains facteurs accentuent la prolifération des pollens, comme la chaleur ou le vent.
Une maladie de citadin
Contre toute attente, c'est en ville que les allergiques sont les plus exposés. Un paradoxe vu qu'on y trouve beaucoup moins de végétaux. "La polinose est une maladie de citadin car en ville les pollens n'ont rien pour s'arrêter, ils glissent sur le goudron et le béton. En campagne, ils sont arrêtés par les haies et les végétaux", avance le docteur Dollois.
Pour les plus sensibles, quelques conseils existent. Prendre son traitement, évidemment, "même lorsque l'on se sent mieux", aérer au minimum sa maison pour ne pas laisser entrer le pollen ou encore se laver les cheveux le soir pour se débarrasser des pollens qui s'y accrochent.
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