"La primaire est totalement antinomique de la fonction présidentielle. Il est impossible d'être président et, en même temps, candidat à une primaire, dans les formes que nous avons connues", déclare le chef de l'Etat.
Pourtant, il avait donné son accord pour passer par la case primaire s'il était candidat à sa succession ? "Je pensais qu'il n'y en aurait pas parce qu'elle n'avait pas lieu d'être", confie-t-il pour la première fois.
"De cet épisode, je tire une conclusion: il ne doit plus y avoir de primaires dans des partis de gouvernement. Sinon, il n'y aura bientôt plus de parti de gouvernement dans ce pays. Ils sont devenus fragiles et doivent retrouver une légitimité par eux-mêmes, pas en choisissant leurs candidats à vau-l'eau, comme aurait dit le général de Gaulle", souligne M. Hollande dans une allusion à la victoire de François Fillon à la primaire organisée par Les Républicains et à celle de Benoît Hamon dans la compétition initiée par le PS.
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