"Ce serait merveilleux, comme on en discutait il y a un instant, si l'Otan et notre pays pouvaient s'entendre avec la Russie. A l'heure actuelle, nous ne nous entendons pas du tout avec la Russie. A propos de notre relation avec la Russie, il se peut que nous soyons (tombés) au plus bas (niveau) de tous les temps", a affirmé M. Trump lors d'une conférence de presse avec le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg.
Le président américain s'exprimait alors que son ministre des Affaires étrangères Rex Tillerson, en visite à Moscou, avait reconnu que les relations entre les deux puissances nucléaires étaient mauvaises, notamment en raison de divergences sur la Syrie.
Très critique contre l'Otan durant sa campagne et au début de sa présidence, M. Trump a assuré que l'Alliance atlantique était un "rempart pour la paix internationale".
Le nouveau président républicain, qui avait semé le trouble en Europe au début de son mandat en qualifiant l'Otan d'"obsolète", a assuré, au contraire, que l'Alliance n'était "plus obsolète".
Il a toutefois répété que les alliés européens devaient augmenter leurs dépenses de défense, Washington et l'Otan réclamant depuis des années qu'elles atteignent au moins 2% de leur Produit intérieur brut.
Ce sera l'un des sujets du sommet de l'Alliance le 25 mai à Bruxelles, en présence de M. Trump, pour son premier voyage présidentiel en Europe.
A LIRE AUSSI.
Otan: Tillerson exige que l'Europe dépense plus pour sa défense
Face aux critiques de Trump, les Européens appelés à l'"unité"
Politique étrangère de Trump: le grand saut dans l'inconnu
L'Allemagne met en garde Trump sur l'UE et la Russie
L'Europe craint pour l'engagement américain auprès de l'Otan
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.