C'est un quartier en pleine mutation qui se prépare. À l'intérieur du quartier Lorge, situé entre les rues Damozane et Neuve Bourg l'Abbé et qui s'étend sur 4,8 hectares, un véritable pôle culturel va voir le jour. À l'intérieur le Fonds Régional d'Art Contemporain (FRAC) est déjà en construction. C'est désormais au tour des anciennes écuries d'être réhabilitées. "Nous allons commencer les travaux dans les écuries au début de l'année 2018 pour une ouverture espérée en 2019", précise Emmanuelle Dormoy, maire adjoint chargée de la culture et des monuments historiques. L'association culturelle caennaise Amavada, actuellement basée à la Fermeture Éclair sur la Presqu'île va s'y installer. "Nous leur avons proposé sept boxs sur onze", explique Emmanuelle Dormoy. À l'été-automne 2018, le lieu d'accueil d'Amavada va devoir fermer en raison des travaux de mutation de la Presqu'île. Une période "hors les murs" attend donc l'association, qui proposera ses spectacles dans divers lieux culturels de la ville.
Un ancrage durable en centre-ville
Actuellement Amavada dispose de 1 600 m2 pour ses ateliers théâtres et de créations, représentations et accueil du public. "Dans les écuries nous aurons à peu près la même superficie", explique Marine Broussaud, chargée de la communication au sein de l'association. "Pour son fonctionnement et ce que nous proposons, ce déménagement ne va rien changer. Nous avons déjà commencé à penser aux futurs aménagements". Ainsi, un box sera consacré à l'accueil du public, la cafétéria, la boutique et les expositions. Un autre sera une scène pour les pièces de théâtre et un autre pour la scène musicale. "On aura également l'atelier de création qui est primordial pour nous". Cette installation dans le quartier Lorge est synonyme pour l'association, d'un ancrage durable en centre-ville. "Nous serons plus proches du Panta théâtre, de la cité Théâtre et de l'artothèque avec lesquels nous travaillons régulièrement", ajoute Marine Broussaud.
Un véritable lieu de vie
Parmi les autres aménagements prévus, la Ville va garder le reste des écuries pour y faire des espaces de travail pour des artistes, des ateliers de spectacles vivants. "C'est encore en réflexion", précise Emmanuelle Dormoy. Une pépinière consacrée à la filière audiovisuelle devrait également voir le jour et les bâtiments du quartier Lorge qui donnent sur la rue Caponière vont être cédés pour du logement. "Nous allons en faire un véritable lieu de vie, ouvert au public", conclut Emmanuelle Dormoy. Au total, le coût provisoire pour l'intégralité des écuries est estimé à 3,5 millions d'euros.
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