Aucune circonstance atténuante n'aura été retenue contre Dominique Henri, l'auteur de la tuerie de Claville (Eure). Le jury l'a condamné à la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d'une peine de sûreté de 18 ans.
Il utilise trois couteaux
En juin 2014, cet agent technique de la ville d'Évreux est pris de folie meurtrière. Dans la soirée, sa femme, qui a annoncé vouloir le quitter, reçoit un coup de téléphone qu'il croit venir d'un amant. Il la poignarde une première fois à l'intérieur de la maison, la poursuit dans le jardin, la traîner dans le salon et la frappe avec un nouveau couteau, après avoir cassé la lame du premier.
Il s'en prend ensuite à son fils Dylan, 15 ans au moment des faits, qui parvient à se réfugier dans la salle de bains. Le père de famille poignarde ensuite ses deux filles, Amandine, 11 ans, et Inès, 5 ans, avant de s'endormir à côté d'elles sur le lit parental.
"Crimes d'orgueil"
Au cours du procès, la défense a tenté d'avancer l'hypothèse d'une sorte de "suicide raté", l'accusé s'étant légèrement blessé à main et à l'abdomen. Mais pour l'avocate générale, il s'agit bien d'un crime "commis avec froideur et détermination".
Les avocats de la défense ont vivement contesté cette idée, l'un d'eux évoquant même des "crimes d'orgueil".
Avec AFP
A LIRE AUSSI.
Tir mortel au Flash-Ball: un policier fixé sur son sort
Jugé pour le meurtre de sa femme et de ses deux filles en Normandie
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.