"Je pense que la France n'est pas responsable du Vel d'Hiv", a répondu au "Grand Jury" RTL-LCI-Le Figaro la présidente du FN, interrogée sur cette rafle et la décision du président Jacques Chirac de reconnaître en juillet 1995 la responsabilité de la France.
"Je pense que de manière générale, plus généralement d'ailleurs, s'il y a des responsables, c'est ceux qui étaient au pouvoir à l'époque, ce n'est pas LA France. Ce n'est pas LA France", a déclaré Mme Le Pen.
"La France a été malmenée dans les esprits depuis des années", a dénoncé la présidente du parti d'extrême droite, candidate à l'élection présidentielle. "En réalité, on a appris à nos enfants qu'ils avaient toutes les raisons de la critiquer, de n'en voir peut-être que les aspects historiques les plus sombres", a-t-elle regretté, ajoutant: "Donc, je veux qu'ils soient à nouveau fiers d'être Français."
"En niant la responsabilité de l'Etat français sur le Vel d'Hiv, Marine Le Pen rejoint son père sur le banc de l'indignité et du négationnisme", a réagi sur Twitter Christian Estrosi, président LR de Paca. "Hommage à Jacques Chirac, qui, le premier, avait eu le courage de reconnaître que l'Etat français avait, ce jour-là, commis l'irréparable", a-t-il ajouté.
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