Lundi 3 avril 2017, un homme d'une quarantaine d'années, salarié de l'usine Renault de Sandouville (Seine-Maritime, près du Havre), a tenté de se pendre sur son lieu de travail.
Un Comité hygiène, santé et conditions de travail (CHSCT) s'est réuni mercredi 5 avril 2017. Une enquête paritaire a été déclenchée. La direction de Renault Sandouville et les syndicats vont se mettre d'accord jeudi 6 avril 2017 sur les modalités de cette enquête. Elle doit définir les circonstances et les responsabilités éventuelles du drame.
La CGT dénonce les conditions de travail
Si Force Ouvrière attend les conclusions de l'enquête déclenchée par le CHSCT avant de demander des comptes à la direction, la CGT, elle, n'hésite pas à parler d'une tentative de suicide liée aux conditions de travail. Écoutez Nicolas Guermonprez, secrétaire CGT Renault Sandouville :
Nicolas Guermonprez - CGT Renault Sandouville
La direction attend les conclusions de l'enquête
Le service communication de Renault Sandouville précise que la direction ne fera pas de commentaire avant la fin de l'enquête paritaire, restant sur les faits. Elle précise que "même si la chaîne de production n'a pas été stoppée, c'est bien le manager de la victime et des collègues qui sont intervenus et c'est son manager qui a prévenu les secours". Le salarié qui a tenté de mettre fin à ses jours est un père de famille d'une quarantaine d'années. Il a été transporté au centre psychiatrique Pierre Janet du Havre et il est depuis rentré chez lui.
Une cellule d'écoute a été mise en place par le service médical de l'usine Renault Sandouville. La direction assure également qu'une prise de contact est en cours avec la famille du salarié victime.
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