- Les "minuscules" face aux "immenses"
Après un premier débat entre les cinq "grands" candidats sur TF1, la totalité des onze prétendants à la présidence vont s'affronter mardi soir sur les thèmes de l'emploi, la sécurité et le social.
"Les +petits+, les +minuscules+ qui vont venir troubler le jeu des +immenses+... Moi, je me mets à genoux tous les matins en les regardant, les immenses", a ironisé Jean Lassalle, alors que le précédent débat, réservé aux cinq "grands", avait suscité la polémique.
"Dans cette campagne, il y a le +in+ et le +off+, comme dans les festivals. On met dans la tête des électeurs qu'ils doivent départager entre cinq. Là, pour une fois, on sera sur un pied d'égalité", a estimé quant à elle Nathalie Arthaud.
- "Etat d'urgence de pacotille"
"La politique de lutte contre le terrorisme islamiste qui est menée en France est très largement insuffisante", a estimé Mme Le Pen sur Public Sénat et Sud Radio, au lendemain d'un attentat meurtrier, non encore revendiqué, dans le métro de Saint-Pétersbourg. "D'abord, parce que la première des choses à faire quand on est confronté au terrorisme international, c'est de maîtriser ses frontières, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui".
"Il faut fermer les mosquées radicales, il faut expulser les fichés S étrangers et tout cela évidemment n'est pas fait parce que on est dans un état d'urgence de pacotille", a affirmé la candidate du FN.
- "Ennemi numéro 1"
Interrogé sur Cnews, Gérard Larcher, président du Sénat et soutien de François Fillon, a désigné mardi Marine Le Pen comme l'"ennemi numéro 1" à battre lors de l'élection présidentielle, parce qu'"elle est contraire à tous les intérêts de la France".
Sur Twitter, Jean-Marie Le Pen a réagi aux propos de M. Larcher: "Le gros Larcher, voix des loges, cible Marine Le Pen mais la flèche est molle".
Au micro de RMC, Aurélie Filippetti, porte-parole de Benoît Hamon, a également ciblé la candidate frontiste ainsi que François Fillon.
"Notre ennemi à nous, c'est bien l'extrême droite et bien sûr la droite représentée par François Fillon", a-t-elle dit, les qualifiant de "seuls adversaires" de son camp, alors que Benoît Hamon avait surtout ciblé le candidat d'En marche, Emmanuel Macron, lors du premier débat télévisé.
- Macron et Le Pen au coude-à-coude
Emmanuel Macron et Marine Le Pen seraient au coude-à-coude au 1er tour de l'élection présidentielle avec 25% d'intentions de vote tandis que Jean-Luc Mélenchon (+3,5) à 15%, creuse l'écart à gauche avec Benoît Hamon (-2,5) à 10% et François Fillon reste stable à 17,5%, selon un sondage Ipsos Sopra Steria.
- Royale indécision
Ségolène Royal a déclaré sur France Inter qu'elle n'apporterait pas sa voix "facilement" et qu'elle attendait que le niveau du débat "monte d'un cran" avant de prendre position pour un candidat à la présidentielle.
"Le seul appel que je puisse lancer aux candidats, c'est vraiment que le débat monte d'un cran (...) Je ne veux pas donner ma voix facilement au moment où j'attends encore une exigence intellectuelle de la part des candidats qui sont en présence", a-t-elle estimé.
- La forêt "en Marche"
Jean-Yves Caullet, député (PS) de l'Yonne, avait déjà fait part de son soutien à Emmanuel Macron. L'élu, président de l'ONF (Office national des Forêts) a cette fois enfilé son costume de patron de la forêt publique pour réaffirmer son soutien au leader d'En Marche, estimant que "la politique à mener pour la forêt et la filière bois de notre pays s'inscrit tout naturellement dans la stratégie du projet pour la France porté par Emmanuel Macron".
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