Les habitants du quartier populaire de Perseigne, à Alençon (Orne), ont du mal à se remettre, après les violences urbaines du 2 avril 2017, nuit pendant laquelle 12 voitures ont été incendiées et des policiers caillassés. Perseigne était calme depuis longtemps, expliquent-ils, ce qui renforce l'incompréhension, comme celle de ces habitantes, rencontrées Place de la Paix:
Habitantes
Réactions politiques
Ces violences urbaines se sont invitées dans la campagne électorale des élections législatives. Bertrand Deniaud, candidat Les Républicains sur Alençon, s'en prend au député-maire PS d'Alençon, qui demande des sanctions fortes. Il l'estime "sans gène", car "sous sa casquette de député de gauche, (il) a voté les lois Taubira, a soutenu le refus de la prison pour les délinquants, a voté la suppression des peines planchers, a donc prôné la politique laxiste des gouvernements dans lesquels ont siégé Messieurs Macron ou Hamon". Et d'ironiser : "le maire devrait donc s'en prendre au député".
Solidarité envers les victimes
De leur côté, les conseillers départementaux du canton Alençon 2, Christine Roimier et Patrick Lindet estiment que "les événements qui se sont encore déroulés à Perseigne dans la nuit de samedi à dimanche ont des conséquences inadmissibles sur la vie quotidienne des habitants". Avant d'ajouter"nous sommes totalement solidaires de tous ceux qui ont été victimes des violences ou qui ont perdu leur voiture, et condamnons avec la plus grande fermeté ces actes irresponsables. Nous sommes aussi solidaires des forces de l'ordre et nous associons aux propos du maire appelant la justice à sanctionner fortement les fauteurs de trouble. Celui qui s'attaque à la paix civile doit savoir qu'il prend lui-même un risque majeur!"
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