Une association qui emploie une auxiliaire de vie engage une procédure de licenciement pour faute lorsqu'elle apprend qu'une plainte est déposée contre elle par le fils de la victime, une personne âgée en situation de grande vulnérabilité, souffrant de troubles de l'audition et de la mémoire.
À Saint Valéry en Caux (Seine-Maritime) du 1er janvier au 6 mars 2015, l'auxiliaire de vie abuse sciemment de la vieille dame, lui volant des chèques, sa carte bancaire, usant de justificatifs falsifiés pour empocher l'argent à la banque de la victime. Ce sont 15 000 euros qui sont ainsi détournés à son profit pendant la période concernée. Une amie de la victime s'enquiert de savoir pourquoi celle-ci, financièrement solvable, a un compte bancaire à découvert lorsque plusieurs factures restent impayées.
"J'étais prise dans l'engrenage"
Plainte est déposée et les enquêteurs vérifient les transferts d'argent et les achats via la carte bancaire, et constatent que la prévenue venait régulièrement retirer de l'argent à la banque, allégeant ainsi ses problèmes financiers car elle avait accumulé les crédits à la consommation et honorait des achats quotidiens superflus. " Je me suis prise dans l'engrenage, je suis coupable," dit elle en sanglotant. Entendue par la Police, elle promet de rembourser, mais, entre-temps, la victime décède. Pour la partie civile, "l'accusée a agi par lâcheté en profitant de la vulnérabilité de la vieille dame ". Le Procureur ajoute que "l'accusée a cédé à une vie facile, c'est irresponsable ". La défense de la prévenue affirme que "si les actes commis sont irrationnels, il n'y a plus de risque de réitération ".
Le Tribunal la condamne à douze mois de prison avec sursis assortis d'une mise à l'épreuve de deux ans, et à l'obligation de rembourser l'argent détourné.
A LIRE AUSSI.
Ils dévalisent les lycéens en Normandie : deux individus en prison
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.