"C'était important de prendre un avantage psychologique sur Monaco. Nous gagnons de la confiance et cela met la pression sur Monaco en championnat, nous leur montrons que nous sommes toujours présents pour combler notre retard", a réagi le milieu de terrain Javier Pastore après la rencontre.
En Ligue 1, les Parisiens sont à trois points de Monaco. Presque quatre en fait puisque l'ASM bénéficie d'une différence de buts nettement favorable (+61 contre +39 pour Paris).
La tâche s'annonce donc difficile, d'autant que Paris aura un déplacement délicat à négocier le 29 avril à Nice.
Mais le calendrier n'est guère plus favorable pour Monaco. Il y a par exemple un déplacement chez les Lyonnais le 23 avril et aussi la fatigue qui risque de s'accumuler avec le quart de finale de Ligue des champions contre Dortmund les 11 et 19 avril.
C'était d'ailleurs clairement l'une des limites de l'effectif monégasque samedi: une équipe émoussée et fragilisée par les absences dont celle de l'attaquant colombien Radamel Falcao, toujours pas remis de son coup à la hanche et forfait face à Paris.
Mbappé passé à côté
Sans Falcao, la responsabilité de l'attaque reposait encore sur le jeune prodige Kylian Mbappé, âgé de 18 ans. Mais celui qui vient d'honorer sa première titularisation avec l'équipe de France a raté sa finale, comme il l'a expliqué avec une grande lucidité. "Je n'ai pas été à la hauteur de l'événement, j'ai raté un grand nombre de choses et je n'ai pas su aider mon équipe à relever la tête", a-t-il tranché.
A part son titre de champion de Ligue 2 en 2013, Monaco n'a plus rien gagné depuis 2003 et une Coupe de la Ligue justement. Le mantra des Monégasques après la claque infligée par le PSG était donc de vite se remobiliser.
"La page est tournée. Dès demain nous allons nous concentrer sur le championnat, c'est l'objectif numéro 1", a dit le vice-président du club Vadim Vasilyev, qui considère que la Ligue des champions, comme la Coupe de France, où Monaco recevra Lille mardi en quarts, ne sont que des "bonus".
"Ne pas s'arrêter à cette défaite"
"On est très déçus, mais on est encore dans trois compétitions. Il ne faut pas s'arrêter à cette défaite", a appelé à son tour le milieu de terrain Tiémoué Bakayoko, lui aussi peu en vue durant le match.
Côté parisien, le président Nasser Al-Khelaïfi n'a pas hésité à lancer que la "saison commençait maintenant", comme s'il voulait exorciser la déroute de son club à Barcelone en 8e de finale retour de Ligue des champions (6-1).
"C'était vraiment important pour nous et très particulier de jouer contre Monaco. Le match nous donne beaucoup de confiance. Ce n'est pas fini encore", a martelé le dirigeant à propos de la suite de la Ligue 1.
Le PSG sait parfaitement que pour sauver la saison, il va lui falloir tout remporter dans cette dernière ligne droite. Cette quatrième coupe de la Ligue d'affilée, la septième de son histoire, était un préalable indispensable. Il lui reste la Coupe de France, avec un quart de finale a priori sans encombre contre Avranches mercredi. Et bien sûr la Ligue 1.
Avec comme atout phare le buteur uruguayen Edinson Cavani. Il vient de marquer son 40e but en quarante matches cette saison, grâce à son doublé samedi. Autant dire que la prolongation de son contrat est très attendue du côté de Paris.
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