En 2007, un couple se sépare en raison de violences intrafamiliales. La garde de leurs deux fillettes est confiée à la mère, avec un droit de visite pour le père. En juillet 2016, l'aînée des enfants, handicapée, décède lors d'un séjour chez son père. L'enfant présentant des hématomes, une enquête, toujours en cours, est ouverte. Dès lors, la maman refuse catégoriquement que l'homme entre en contact avec son autre enfant, allant jusqu'à déménager. Lui va aller jusqu'au harcèlement. Il a comparu mercredi 29 mars 2017 devant le tribunal de grande instance de Caen (Calvados) pour appels malveillants.
Contexte familial douloureux
Dans le casier judiciaire du prévenu on trouve des mentions de vols aggravés, de violences conjugales et de violences envers ses enfants. Le décès de la fillette chez son père serait-il dû à des coups ou à un surdosage médicamenteux ? L'homme s'en défend "Elle se cognait souvent, c'était dû à son état." Mais d'après son passé et les dires de la mère, l'individu peut s'avérer dangereux.
Diffamée et abreuvée de mails
Alors elle déménage pour s'installer en Loire-Atlantique mais il retrouve ses coordonnées et l'abreuve de SMS, d'appels et de mails. Il va jusqu'à exercer des pressions par l'intermédiaire des réseaux sociaux, colportant des propos diffamants.
À la barre, le prévenu reconnaît "Ne plus en pouvoir". "Je fais parfois tous ces kilomètres pour me trouver devant une porte close. Je sais que mes cadeaux ne sont pas déballés. Je n'ai même pas de photos récentes. Je ne suis pas un mauvais papa."
La partie civile sollicite 3 500 euros de préjudice moral. Le ministère public requiert trois mois de prison avec sursis.
L'affaire a été mise en délibéré au mercredi 5 avril 2017.
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