Le 15 septembre 1974, à 17H10, les victimes avaient été fauchées par l'explosion d'une grenade lancée par un homme depuis le restaurant en mezzanine du Drugstore vers la galerie marchande en contrebas. Carlos, déjà condamné deux fois en France à la perpétuité, a toujours contesté être l'auteur de cet attentat. "Tous les éléments accumulés dans cette enquête convergent vers lui", a expliqué l'avocat général Rémi Crosson du Cormier.
Interrogé lors du procès sur son implication directe, le Vénézuélien a éludé, arguant qu'on lui demandait de "devenir un informateur contre (lui)-même" et qu'un "cadre de la résistance palestinienne" comme lui ne pouvait, sous peine de mort, fournir des informations sur une opération, encore moins lors d'un procès.
Poussé dans ses retranchements par le président François Sottet, il a finalement lâché : "Peut-être que c'est Carlos, peut-être que c'est moi, mais il n'y a aucune preuve de cela".
Incarcéré en France depuis son arrestation au Soudan par les services français en 1994, Carlos a déjà été condamné à deux reprises à la peine maximale pour le meurtre de trois hommes, dont deux policiers en 1975 à Paris, et pour quatre attentats à l'explosif qui avaient fait onze morts et près de 150 blessés en 1982 et 1983, à Paris, Marseille et dans deux trains.
A LIRE AUSSI.
Attentat du Drugstore Publicis en 1974: Carlos jugé pour "assassinats"
Etats-Unis: l'heure du verdict pour Dylann Roof
Au procès Dylann Roof, plongée dans le bain de sang de Charleston
En appel, le couple aux 271 oeuvres de Picasso évoquent un don
En appel, le couple aux 271 oeuvres de Picasso évoquent un don
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.