Du 1er novembre 2016 au 20 mars 2017 à Rouen (Seine-Maritime), Nicolas Varin, 43 ans, se rend coupable de menaces de mort et de violences sur son ex conjointe. Il est en récidive légale puisque le Tribunal l'avait déjà condamné en août 2016 pour des faits similaires. Son casier judiciaire mentionne douze condamnations pour outrages, vols et violences.
Ce sont d'abord des gifles et l'utilisation d'un couteau qu'il pose sur le visage de la victime, puis l'envoi de 470 messages menaçants par voie électronique, lui promettant de se venger après une éventuelle peine de prison prononcée contre lui. Elle dépose néanmoins plainte le 23 janvier 2017 pour harcèlement et menaces de mort. Elle avait déjà déposé une main courante en mars 2015, alors qu'il refusait de quitter le domicile commun ainsi qu'elle le lui avait demandé, les difficultés dans la relation étant déjà anciennes.
Sommé par décision judiciaire de se séparer d'elle, il n'accepte pas cette obligation et la poursuit sur son lieu de travail, endommage sa voiture lorsqu'il la voit embrasser son nouveau compagnon, lui envoie 50 messages vocaux menaçants par jour, qui seront retranscrits par écrit par la Police, preuve des insultes et menaces proférées.
Violent par nature
Un alcoolisme patent l'avait pourtant amené à respecter les obligations de soins imposées par décision de justice précédemment. Entendu trois fois, et une confrontation avec la victime, ne calme pas le prévenu. Un examen médical statuera sur les séquelles psychologiques de sa compagne. Elle obtiendra deux jours d'interruption temporaire de travail. "J'ai été triste et en colère de voir la relation s'arrêter", reconnait-il. Pour la partie civile, "l'accusé est violent par nature, il minimise les faits". Le Ministère Public rappelle que "les menaces se sont aggravées au fil du temps". Sa défense assure que "le prévenu a pris conscience de la gravité des faits, ce n'est pas un prédateur".
Reconnu coupable, le Tribunal le condamne à 18 mois de prison dont 9 assortis de sursis, ainsi qu'à une interdiction de contacter la victime.
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