De New York à Paris, villes et monuments du monde vont éteindre de nouveau leurs lumières dans le cadre de cette opération qui depuis 2007 rappelle la nécessité d'agir contre le réchauffement.
"Je suis à 100% d'accord avec le concept", s'est réjoui Ed Gellert, 24 ans, un étudiant de Sydney.
"Les gens éludent probablement le fait que le changement climatique est en train de se produire. Il est par conséquent positif de voir la ville s'unir pour soutenir" l'opération, a-t-il ajouté.
C'est à Sydney précisément qu'avait eu lieu le premier "Earth Hour", devenu aujourd'hui un phénomène mondial.
La cause du climat a avancé, concède le WWF, l'ONG organisatrice de l'événement, mais l'urgence est toujours plus grande, tandis que les records de chaleur continuent de tomber.
"Nous avons lancé Earth Hour en 2007 pour montrer aux dirigeants que les citoyens se préoccupaient du changement climatique. Ce moment symbolique est aujourd'hui un mouvement mondial, rappelant combien le poids des citoyens compte," souligne Siddarth Das, directeur d'Earth Hour.
Toutes sortes d'initiatives sont annoncées samedi aux quatre coins du monde, à 20H30 (heure locale), du Bhoutan à la Hongrie: concert aux chandelles à Lisbonne, course "durable" de 5 km à Singapour, plantation d'arbres en Tanzanie, ou veillée à la pagode de Shwedagon à Rangoun...
Comme c'est désormais une tradition, nombre de monuments éteindront leurs feux: l'Empire State Building, les pyramides égyptiennes, le Kremlin, l'Acropole, Big Ben et le parlement britannique, la Mosquée bleue à Istanbul et des ponts sur le Bosphore, des gratte-ciel de Hong Kong, la tour Burj Khalifa de Dubaï, la basilique Saint-Pierre et la tour de Pise, l'Alhambra de Grenade ou l'immeuble de la télévision chinoise à Pékin...
A Paris, la Tour Eiffel sera cette année encore éteinte pendant 5 minutes, en présence de champions sportifs ambassadeurs de la candidature de la capitale française aux JO de 2024. Des mairies baisseront aussi leurs lumières à Cayenne et en Nouvelle-Calédonie.
Tout un chacun peut enfin, à distance, soutenir le mouvement via Facebook et www.earthhour.org/climateaction, en mettant à disposition son fil d'actualité.
Le réchauffement mondial connaît un rythme inédit, sous l'impact des gaz à effet de serre, largement générés par la combustion d'énergies fossiles (gaz, charbon, pétrole).
2016 a été l'année la plus chaude jamais enregistrée sur la planète, marquant le troisième record annuel consécutif de chaleur. Un fait sans précédent depuis que les relevés de températures ont commencé en 1880.
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