C'est sur la scène du 106 à Rouen (Seine-Maritime) que Scars, artiste natif du Havre, présentera son deuxième album, Je suis comme ça. Une consécration pour l'artiste qui rayonne aujourd'hui dans toute la France avec son flow original et ses textes ciselés.
Sa carrière prend un tournant décisif en 2015 quand il est couronné révélation reggae de l'année par un site de référence. Remarqué par le label Couleurs music publishing, il produit deux albums. Déjà disponible au téléchargement, Je suis comme ça sera en vente en version physique dès le 31 mars. Olivier, alias Scars répond à nos questions.
D'où vous vient votre nom de scène?
"Je l'ai choisi ado et, à l'époque, j'étais marqué par le film Scarface. Je trouvais que cela sonnait bien et finalement j'ai trouvé cela approprié. La cicatrice, c'est quelque chose que tu portes en toi, qui fait partie de ton histoire, mais c'est aussi une volonté de marquer les esprits comme on peut marquer le corps."
Comment définissez-vous votre style?
"Ado, j'ai été bercé par le reggae et le hip-hop qu'écoutait ma grande soeur, celui de Raggasonic, Bob Marley ou NTM. J'avais déjà un vrai goût pour l'écriture et j'ai commencé par me lancer dans le rap assez tôt. Mais ce style manquait de musicalité à mon goût.
À mon arrivée à Rouen, il y a 12 ans, j'ai constaté qu'il y avait ici une vraie scène reggae, une culture bien plus vivante et plus implantée qu'au Havre. Mon style d'aujourd'hui est un compromis entre le reggae et le rap. C'est par le Dancehall que je m'exprime le mieux. Les mélodies sont plus dansantes, et la rythmique plus rapide que le reggae. Mais je garde un style reste métissé, entre le dancehall, le reggae et le hip-hop."
Quels sont les sujets qui vous sont chers?
"Dans ce dernier album, je raconte ma vision du monde, des faits de société, des relations humaines. Mon approche est volontairement parfois un peu naïve. Je prône le "vivre ensemble". Je veux surtout mettre en avant l'humain. Mes chansons ne sont pas contestataires. Je chantais plus jeune avec beaucoup de rage, je crois aujourd'hui que l'on peut mieux faire passer un message en mettant le positif en avant."
Pratique. Jeudi 6 avril à 20h. Le 106 à Rouen. Tarifs 20 à 25€. www.le106.com
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