Les deux hommes doivent s'extraire du sas de décompression de l'avant-poste orbital à 12h00 GMT pour une sortie devant durer six heures et demi, a précisé la Nasa (agence spatiale américaine).
Thomas Pesquet, 39 ans, un astronaute de l'Agence spatiale européenne (ESA) qui séjourne dans la station depuis le 20 novembre 2016, avait fait sa première marche dans l'espace le 13 janvier 2017 avec également Shane Kimbrough, 49 ans, le commandant de l'équipage de l'ISS, fort de six membres.
Il était alors devenu le quatrième Français à sortir dans l'espace et le onzième Européen.
Dans un message sur Twitter jeudi soir, l'astronaute français a déclaré "être prêt pour une nouvelle sortie dans l'espace demain".
Quelques heures plus tôt, il expliquait dans un autre tweet qu'"une sortie dans l'espace, c'est un après-midi à l'extérieur mais des semaines de préparation en amont, au sol comme sur l'ISS".
Les sorties orbitales nécessitent une préparation méticuleuse et une coordination parfaite des nombreux intervenants formant les équipes de soutien au sol et dans l'ISS.
Thomas Pesquet s'était ainsi entraîné des heures durant en piscine, avec son scaphandre, au centre spatial de la Nasa à Houston au Texas (sud des Etats-Unis).
Outre la sortie de vendredi, la Nasa en prévoit deux autres, le 30 mars et le 6 avril, dans le cadre de cette dernière série de travaux d'entretien et d'installation.
Travail en solo
Le Français ne participera pas à celle du 30 mars mais effectuera la sortie du jeudi 6 avril avec cette fois l'astronaute américaine Peggy Whitson. Thomas Pesquet portera ainsi à trois le nombre d'expéditions qu'il aura faites dans l'espace, de quoi égaler le record de son collègue français Philippe Perrin.
Le séjour de six mois dans l'ISS de Thomas Pesquet s'achèvera en mai.
Pour la sortie de vendredi, l'astronaute de l'ESA et Shane Kimbrough prépareront le déplacement d'un adaptateur pressurisé destiné à un deuxième port d'amarrage qu'utiliseront les futurs vaisseaux commerciaux habités, notamment de SpaceX.
Pour ce faire, ils débrancheront les câbles électriques de l'adaptateur, qui pourra ainsi être déplacé robotiquement dimanche du module Tranquility où il se trouve actuellement jusqu'au module Harmony de la Station.
Les deux marcheurs de l'espace doivent aussi lubrifier des parties du robot canadien télémanipulateur Dextre, dotés de mains.
Ils doivent en outre inspecter un radiateur du système de refroidissement de la station suspecté d'avoir une petite fuite d'ammoniaque, et remplaceront des caméras sur la section japonaise de l'ISS.
Les deux astronautes travailleront séparément pendant une grande partie de la sortie. Thomas Pesquet inspectera le radiateur et consacrera la plupart de son temps aux tâches d'entretien de Dextre, qui mesure 3,7 mètres de haut.
Pour Shane Kimbrough, cette marche orbitale marquera la cinquième de sa carrière.
La sortie de vendredi sera la 197e consacrée à l'assemblage et à l'entretien de l'ISS, dont le premier module a été mis en orbite en 1998.
La station, d'une masse de 450 tonnes, évolue à 400 kilomètres au-dessus de la Terre dont elle fait le tour toutes les 90 minutes, passant donc du jour à la nuit toutes les 45 minutes.
De ce fait, les astronautes travaillent alternativement à la lumière du soleil et dans l'obscurité totale: leurs casques sont donc munis d'un puissant éclairage.
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