Le tribunal de grande instance de Caen (Calvados) a jugé, mercredi 22 mars 2017, un père de famille âgé de 70 ans pour violence envers une personne vulnérable, la victime n'étant autre que son fils.
Frappé depuis sa naissance
C'est l'établissement spécialisé que fréquente le jeune homme qui donne l'alerte en constatant sur son corps divers hématomes et ecchymoses. Alors la mère et le frère parlent : "Il le frappe depuis sa naissance car il ne l'aime pas. Il ne supporte pas son handicap. À trois ans, il lui a fracturé plusieurs cotes en le jetant sur un radiateur. C'est son souffre-douleur. Il l'insulte, le pince, le frappe." Le frère ajoute, il n'ose pas me toucher car il a peur de moi."
Le prévenu reconnaît du bout des lèvres "quelques bousculades".
Fonctionnement familial pathogène
L'avocate de la défense décrit un contexte de misère sociale et intellectuelle et d'un fonctionnement familial pathogène. La victime a peur du père, le père a peur de l'autre fils et au milieu de tout ça la mère semble tout de même dominer. Celle-ci exerce une violence verbale quotidienne sur son époux dont elle dresse un portrait malveillant. "La sanction doit être modérée de par sa personnalité, car s'il est accessible au pénal il est néanmoins sous curatelle. Une solution d'hébergement pour la victime serait l'idéal mais le jeune homme ne veut pas quitter sa mère et son frère."
Le verdict est d'un mois de prison avec sursis et de 500 euros de dommages et intérêts. La présidente le prévient "Attention ! c'est inscrit dans votre casier judiciaire. La justice le sait !"
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