"C'est vraiment horrible", a assuré Chloé, une élève de terminale littéraire qui a repris les cours jeudi à 08H00.
"J'ai pas les mots pour dire ce que je ressens", a-t-elle ajouté. "J'ai eu une fille au téléphone qui était là-bas. Elle était en pleurs et vraiment choquée. Ils sont choqués. Vraiment tous choqués. Moi aussi je suis choquée. J'ai eu la peur de ma vie".
"Il y avait des amis dans le groupe, donc on a eu hyper peur", témoigne Victoire, élève de Première S. "On a hâte qu'ils rentrent. On les a eus au téléphone et ils nous ont dit qu'ils avaient hâte de rentrer".I
Mercredi, quelques heures après l'attentat, un responsable de la préfecture a annoncé que parmi les blessés figuraient trois élèves du lycée breton, dont deux ont été gravement touchés, avec des fractures lourdes. Mais, a-t-il rassuré, leur pronostic vital n'est pas engagé.
Ces trois élèves, qui ont été hospitalisés, faisaient partie d'un groupe de 92 ou 93 jeunes en voyage scolaire à Londres.
"J'ai été choqué comme tout le monde et triste en apprenant la nouvelle", a confié Kylian, 16 ans. "Je me dis que ce qui s'est passé peut arriver à tout le monde", a-t-il ajouté.
La mère de Morgane, une jeune fille participant à ce voyage scolaire, s'est elle aussi déplacée jeudi matin au lycée, pour "venir chercher des renseignements".
Sa fille "était sur le pont. Elle a tout vu, elle a vu ses amis blessés, elle a vu le terroriste sortir de la voiture", raconte cette maman.
"C'est pour ça qu'elle est restée à l'hôtel Mariott et elle devait être interrogée ce (jeudi) matin par les enquêteurs mais c'est tout ce que je sais", ajoute-t-elle, les larmes aux yeux, assurant ne pas avoir dormi de la nuit.
La piste du "terrorisme islamiste" était privilégiée au lendemain de l'attaque ayant fait quatre morts devant le Parlement britannique à Londres, survenue un an jour pour jour après les meurtriers attentats de Bruxelles.
Sept personnes ont été arrêtées jeudi matin en lien avec l'attentat.
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