Le pont Colbert, ou "le pont qui tourne" comme on l'appelle à Dieppe (Seine-Maritime), a vu le jour en 1889. Son mécanisme hydraulique aussi. Il fonctionne depuis plusieurs fois par jour sans aucune panne. L'ouvrage est pourtant menacé à l'heure actuelle en raison des doutes qui planent sur la faisabilité de son automatisation. Une transformation qui est souhaitée par le propriétaire du pont, le Syndicat mixte du port de Dieppe (SMPD), dans une volonté de modernisation.
Une automatisation réalisable
"Le pont Colbert sans son mécanisme en fonctionnement n'a pas de sens", estime le président du comité de sauvegarde Pascal Stéfani. Pour lui pas de doute, l'automatisation avec le mécanisme d'origine est possible. Écoutez-le :
Pascal Stéphani, président du comité de sauvegarde du pont Colbert
Pour l'heure, le comité de sauvegarde du pont regrette de ne pas être concerté par le SMPD. Aucun de ses représentants n'est venu à l'assemblée générale du comité samedi 18 mars 2017. La question sociale reste également en suspend. L'automatisation pourrait à terme entraîner la suppression de deux postes de pontier.
Un classement comme monument historique d'ici fin 2017
Les sujets devraient être tranchés au moment du possible classement du pont en tant que monument historique, l'étape qui suit son inscription à l'inventaire supplémentaire. Un classement que le comité de sauvegarde, comme Sébastien Jumel, le maire de Dieppe, souhaitent obtenir d'ici la fin de l'année. De quoi définitivement protéger la carte postale de la ville aux quatre ports.
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