Paris contre Los Angeles. Depuis le retrait progressif des autres candidatures, la course à l'organisation des Jeux olympiques de 2024 est devenue un duel. Pour accrocher les voix des 95 votants du Comité international olympique (CIO) le 13 septembre prochain à Lima au Pérou, la capitale a besoin de l'adhésion de tout le pays derrière son projet.
C'est pour montrer cette cohésion que de nombreux sportifs normands se sont réunis ce lundi 20 mars 2017 à Rouen autour du président de Région, Hervé Morin, de la députée Valérie Fourneyron et du Comité régional olympique et sportif (Cros).
Profiter de la visibilité des Jeux
Si la Normandie n'accueillera pas d'épreuves en cas de succès, Marseille ayant été préférée au Havre pour les épreuves de voile, la région compte bien profiter des Jeux et de sa proximité avec Paris pour passer sous le feu des projecteurs. "Nos installations nous permettent d'accueillir des délégations avant la compétition, comme au Centre sportif de Normandie (CSN) de Houlgate que nous allons rénover", a tenu à rappeler Hervé Morin, qui aimerait faire de la région la "base arrière de Paris 2014". À seulement quelques heures de la capitale, la Normandie a en effet de nombreux atouts à faire valoir pour attirer les sportifs, mais aussi leurs plus fervents supporters.
Pour Valérie Fourneyron, qui avait initié la candidature de Paris 2024 lorsqu'elle était ministre des Sports, la Normandie "a un rôle à jouer car elle est connue dans le monde entier".
Des centaines de milliers de visiteurs
Si cette renommée pourrait attirer de nombreux touristes du monde entier dans la région pendant plusieurs belles semaines d'été, la députée rêve, elle, d'une arrivée de la flamme olympique par la Normandie, "la terre qui a vu naître le baron Pierre de Coubertin".
Au vu des chiffres fous qui résument les Jeux olympiques tous les quatre ans, la Normandie aurait en effet tout à gagner en termes de retombées directes et indirectes si l'organisation des Jeux de 2024 était confiée à la capitale: 10 500 athlètes sur place, 4 milliards de téléspectateurs dans le monde entier, 11 millions de billets vendus, 70 000 bénévoles, 20 000 journalistes… Ces chiffres font tourner la tête, la Normandie aurait tort de ne pas chercher à grignoter quelques miettes du gâteau.
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